C’est une première dans l’histoire de la République démocratique du Congo qu’une femme soit nommée la tête du Gouvernement.
Ministre du Plan avant sa nomination, Judith Tuluka va désormais assurer la fonction de Premier ministre et de cheffe du gouvernement, en remplacement de Jean-Michel Sama Lukonde.
Étant nommée, elle devra réfléchir comment mettre en place le tout premier gouvernement du second mandat du président Félix-Antoine Tshisekedi.
En effet, depuis sa nomination le 01 avril dernier, plusieurs réactions sortent de partout allant dans le sens pour certains la féliciter et d’autres pour la qualifier d’un non événement, étant donné que jusqu’à ce jour le pays fait face à plusieurs defis qui n’ont toujours pas trouvés solutions.
Pour Madame, Marie Rose Mangwamboa, Coordonnatrice Provinciale de la Dynamique des Femmes Candidates (DINAFEC), la nomination de Madame Judith Tuluka Suminwa est un avantage pour le pays et félicite le Président de la République champion de la masculinité positive pour le respect des lois de notre pays.
Elle s’est exprimée en ce terme, au cours d’une interview accordée à la rédaction de ueleinfos24.com le week-end dernier.
Tout en jettant un bouquet de fleurs au Président de la République, chef de l’État pour avoir pensé à la participation des femmes dans la gestion de la chose publique pendant son mandat, Marie Rose Magwamboa s’inscrit en faux à ceux qui pensent que cette nomination est uniquement pour l’intérêt personnel des femmes aussi que cette dame ne fera pas grand choses.
Elle confirme que, cette femme est nommée pour servir la nation toute entière, relever les défis auxquels le pays est confronté.
Par ailleurs, elle invite la patronne du gouvernement congolais de bien vouloir travailler dans le stricte respect des lois et règlements du pays et de travailler en parfaite collaboration avec sa hiérarchie.
Elle attend de la première ministre, la formation d’un gouvernement des hommes et femmes qui seront capables de trouver des solutions aux problèmes auxquels le pays est aujourd’hui confronté.
Anastasie Longboyo depuis isiro