De 1974 à 2024, jour pour jour, l’Office Congolais de Contrôle vient de totaliser 50 ans d’existance en République Démocratique du Congo.
A Isiro, chef-lieu de la Province du Haut-Uele, une marche de santé a été organisée le vendredi 02 février couplée d’un échange de voeux pour justement célébrer avec faste ce jubilé d’or.
Monsieur Adrien Mokonda Matambutu, Chef d’Agence Adjoint de l’OCC Isiro dans une interview exclusive accordée à la presse confirme que, en 50 ans d’existance, le bilan de cet établissement à caractère technique et commercial doté de la personnalité juridique est jugé largement positif par rapport à son objet, d’effectuer des contrôles de qualité, de quantité et de conformité de toutes les marchandises, des analyses de tous les échantillons et produits, ainsi que des contrôles techniques de tous les appareils et traveaux.
En effet, le numéro deux de l’Agence d’Isiro rassure que, Grâce à la bonne foi de leur Directeur Général, le Docteur Etienne Tshimanga Mutombo, le Haut-Uele est bénéficiaire d’un laboratoire, lequel laboratoire facilite les contrôles de qualité, de quantité et de conformité de toutes les marchandises consommées par la population, chose qui était inexistante.
Satisfait de ce bilan largement positif, Adrien Mokonda Matambutu invite par ailleurs, ses partenaires à un accompagnement sérieux pour leur permettre de mèner à bon point la mission leur dévolue par l’État congolais, surtout avec l’existence de leur laboratoire situé à Dusu dans le Territoire de Watsa avec comme souci de sécuriser la population du Haut-Uele par rapport à la qualité, la quantité des produits à consommer.
Abordant dans le même sens que son prédécesseur, le chef de Traveaux Bienvenue Tabalandite, président de la délégation syndicale de cet établissement, Agence d’Isiro, plaide plutôt pour que l’OCC/Agence d’Isiro devienne une direction provinciale comme dans d’autres provinces.
” 50 ans, ce n’est pas une messe à faire. 50 ans durant, il y a eu le haut et le bas. Par moment le représentant de l’employeur était dure et par moment nous comme délégué, nous n’avons toujours pas été famé dans cette relation de la délégation syndicale et la représentation de l’employeur. Hier, c’était une relation syndicale de biceps, de violence, mais aujourd’hui, nous avons modernisé la délégation syndicale. Je place mon mandat dans le contexte de dialogue. S’il y a un bon dialogue entre les employés que nous, nous représentons et l’employeur que le chef de l’entité représente, vous verrez que la production que prone tout le monde sera au rendez-vous et vous verrez que l’Agence d’Isiro demain deviendra une Direction Provinciale. Mais, si nous sommes dans un contexte de couteau tiré, vous verrez que nous n’allons par émerger. C’est comme ça qu’en ce qui nous concerne, 50 ans durant, la délégation syndicale a compté. Hier là, le chef d’entité était comme le roi Pelé mais aujourd’hui avec le principe de la délégation syndicale ça fait un contre poids et nous sommes là comme une église au milieu du village pour protéger les intérêts des employés mais également les intérêts de notre Alma mater qui est l’Office Congolais de Contrôle. Aujourd’hui nous avons un laboratoire fonctionnel que d’autres provinces n’en ont pas. Raison pour laquelle à partir d’aujourd’hui nous commençons à réclamer. Nous devons avoir notre Direction provinciale de la Province du Haut-Uele, c’est ça notre cheval de bataille pour les jours à venir”, conclu Monsieur Bienvenue Tabalandite.
Anastasie Longboyo Tabe depuis Isiro