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A l’Assemblée nationale, les choses sérieuses ont commencé le lundi 13 mai 2024, jour choisi par prèsque tous les candidats, pour déposer leurs dossiers de candidature aux différents postes du bureau définitif de la chambre basse du Parlement congolais.

Vainqueur des primaires de l’Union sacrée de la Nation pour le perchoir, Vital Kamerhe, sans surprise, a remis son dossier le même lundi. Il est le seul candidat en lice pour le perchoir, confirmant ainsi qu’il est bel et bien «le choix du Président de la République», pour prendre la direction de l’Assemblée nationale.

A la tête d’une plateforme politique baptisée PCR, Pacte pour un Congo retrouvé, qui revendique plus de 100 députés nationaux,Vital Kamerhe est ainsi bien parti pour retrouver le perchoir, 15 ans après l’avoir quitté.

Sa candidature, estiment de nombreux observateurs de la scène politique congolaise, clos le débat : le leader de l’UNC est bien «la personne à qui le Président Tshisekedi a placé sa confiance, pour diriger l’Assemblée nationale».

Kamerhe, ont-ils enchaîné, devient ainsi le symbole du resserrement des liens entre l’UDPS, Union pour la démocratie et le progrès social et l’UNC, Union pour la nation congolaise. Ces deux partis, depuis novembre 2018, ont levé l’option de faire route ensemble, pour le rayonnement de la RDC, par l’application d’une politique qui met au centre le peuple.

Le mariage UDPS-UNC, symbolisé par les deux figures de proue de ces formations politiques, Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe, a traversé de fortes zones de turbulence lors des cinq dernières années, sans céder aux sirènes de divorce qui, sans cesse, ont guetté cette relation dont la seule détermination a toujours été de voler au secours du peuple congolais.

Ce combat, Vital Kamerhe entend le poursuivre dans ses futures responsabilités de président de l’Assemblée nationale. Il l’a dit quelques instants après avoir officialisé sa candidature.

«Je remercie aussi le Président de la République, qui est la Haute autorité de l’Union sacrée. Le peuple congolais sera correctement représenté dans cette salle, et sa voix, ses désidératas, ses cris de détresse seront relayés par les honorables députés. Ça sera un véritable temple de la démocratie», a-t-il déclaré devant la presse, non sans annoncer les couleurs quant à ses priorités : la pacification de l’Est du pays et l’éradication de la pauvreté qui gangrène la majorité des Congolais.

Et, Kamerhe peut compter sur le Dr. Jean-Claude Tshilumbayi, également candidat unique au poste de 1er vice-président du bureau définitif de la chambre basse. Intellectuel de haut point, doté d’un sens élevé d’analyse de situation et de solution aux problèmes, ce professeur des universités se présente tel un réel atout pour Vital Kamerhe, si non un partenaire pour accomplir cette mission qui va permettre au Président Félix Tshisekedi d’offrir aux Congolais plus d’emploi et plus de sécurité, et un social amélioré.

Kamerhe-Tshilumbayi, ce sera désormais la symbolique de la parfaite harmonie entre UNC et UDPS, qui va faire mentir ceux qui ont accusé faussement l’ancien vice-Premier ministre en charge de l’Economie de rouler pour son propre compte.

Par ailleurs, les postes brigués par Kamerhe et Tshilumbayi sont les seuls à traduire le respect du ticket connu de l’Union sacrée de la nation. Pour d’autres sièges dans le bureau définitif de l’Assemblée nationale, certains députés USN ont choisi d’aller à l’encontre de la ligne tracée par le présidium. C’est le cas, notamment, d’Antipas Mbusa Nyamwisi, Ministre sortant de la Coopération régionale, qui a remis, lundi, sa candidature au poste de deuxième vice-président, concurrençant, par conséquent, celle de Christophe Mboso, officiellement candidat USN à cette fonction. Peut-on lire sur compte X du Journaliste Yves Buya


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