Le nouveau Conseiller du Gouverneur en charge de la Communication, José Junior Owawa, estime que, la difficulté que les gens ont dans leurs analyses est que parce que l’on appartient à un camp politique, au lieu de parler comme un partisan, on endosse le costume d’expert. Ça s’appelle, la tricherie.
Il s’est exprimé ainsi au cours d’un entretien exclusif accordé à la rédaction de ueleinfos24.info ce mercredi 12 juillet 2023.
Pour José Junior Owawa, de coutume, la représentativité Gouvernementale obéit aux critères de forces politiques provinciale ou nationale, à la géopolitique (représentativité des Provinces pour le pays et des territoires pour les provinces); à la géostratégie (les dividendes stratégiques en fonction des objectifs politiques de celui qui nomme) et au pouvoir discrétionnaire de l’Autorité.
” Dans un Gouvernement de 10 ministres, vous avez les 6 territoires représentés. L’objectif aurait voulu que le débat commence par là. Est tribaliste, c’est celui qui ne voit les personnes nommées que comme membres de tribus et non comme acteurs sociopolitiques jouent le jeu politique pour le compte de celui qui les a nommé. Je ne vois pas pourquoi le Gouverneur qui ne vise que l’efficacité, refuser de nommer Raphaël Mari-Masoki Atambana, professeur d’université et notable incontestable de la ville d’Isiro, ministre parce que Norbert Mandana y est déjà”, précise-t-il
Et d’ajouter
” Un jeune leader comme Héritier Atibasayi Mutupeke issu de la jeunesse isiroise ne peut pas être pris sous le prisme tribal à moins que l’on soit soi-même homme de tribus. Sous le régime Baseane Nangaa, nous avons compté les ministres Bruno Tetey, Pascal Kotaïko, Guillaume Leu Makombi alors que Wamba n’avait que Norbert Mandana comme ministre. Les trois autorités ne représentaient pas la tribu yogo mais étaient là selon les quatre considérations susmentionnées. Et donc, réfléchir à terme de tribus, c’est trahir justement ce que l’on est soi-même”, explique-t-il
Ce proche de l’autorité provinciale note qu’un homme qui a passé toute sa vie en dehors de sa sphère nucléaire de Wamba notamment à Kinshasa et longuement à l’étranger, doit avoir goûté à l’expérience de plusieurs tribus pour s’affranchir comme il est aujourd’hui.
Dans les entourages, il est démontré que toutes les autorités politiques disposent de leurs Directeur de cabinet, leurs conseillers juridiques, leurs conseillers de communication, leurs conseillers de sécurité et leurs chef de protocole.
De ces quatre fonctions indispensables ajoute José Junior Owawa, seule une est occupée par quelqu’un de la tribu du Gouverneur non pas parce qu’il est de sa tribu mais plutôt parce que l’Autorité Provinciale a confiance en ses capacités techniques dans son domaine.
Avant de conclure, José Junior Owawa certifie que le Dircab vient de Niangara, le Conseiller sécurité de Faradje, protocole d’État de Balika et lui-même de la communication du Grand-Kasaï.
Et donc, il pense qu’il est temps de mettre fin à ce narratif truqué qui vise à tripoter l’histoire au lieu de regarder la réalité de l’essor de la Province sous la Gouvernance de Monsieur Christophe Baseane Nangaa.
Dieu-merci Betima