L’assassinat de la jeune fille Espérance Dako âgée d’une vingtaine d’années à Isiro, Chef-lieu de la province du Haut-Uele par un policier en état d’ébriété laisse perplexe toute la population de la terre d’Anualite, laquelle population condamne avec la dernière énergie cet acte inhumain orchestré par un agent de l’ordre sensé assuré la sécurité des personnes et de leurs biens. Cet événement terrifiant a eu lieu samedi 25 janvier dernier dans le quartier Tely, cellule Pic Nic, Commune Kupa dans la ville D’Isiro au Nord-Est de la République Démocratique du Congo.
La mort inopinée de cette jeune dame, mère de deux enfants souleve de nombreuses questions sur les conditions dans lesquelles les forces de l’ordre sont appelés à se comporter devant la paisible population. Sans désemparer, c’est tout le monde qui souhaite qu’une justice équitable soit rendue pour décourager cette mauvaise pratique.
Tout en condamnant cet acte répréhensible ayant conduit à la mort de Madame Espérance Dako, Evrano MUNGUHASA exige aux autorités compétentes des enquêtes sérieuses sur cette affaire et prendre des mesures nécessaires pour que justice soit rendue afin de servir d’exemple et rappeler à ceux qui ont toujours voulu la violence que la vie humaine est sacrée. Pour lui, les forces de l’ordre sont formées et équipées pour protéger les personnes et leurs biens mais aussi rétablir l’ordre public en cas de dérapage ceci conformément aux dispositions légales et non le contraire.
Consterné par ce drame qui laisse tout le monde indifférent, Evrano MUNGUHASA exige en outre aux autorités compétentes, de mettre en place des dispositifs sécuritaires nécessaires pour éviter qu’une telle ignominie ne se reproduisse.
Il précise qu’au stade actuel, la famille de la victime et la population de la ville d’isiro ont droit à la vérité et à la justice équitable pour que es responsabilités de tout un chacun soient établies.
Pour terminer, le président du Conseil Urbain de la Jeunesse d’Isiro et patron de la rédaction de satellite 24, lr Evrano Munguhasa plaide pour un renforcement systématique des contrôles sur les forces de l’ordre et de mettre en place des mécanismes de contrôle citoyen.
Il est temps de dire stop à la violence et de construire ensemble une société plus juste et plus sûre, a fait savoir Evrano Munguhasa.
Il sied de noter qu’une audience publique sur cette affaire est en cours depuis mardi 28 janvier l’année en cours au niveau de l’auditorat militaire garnison d’Isiro.
La rédaction