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La coordination provinciale de la Nouvelle Société Civile Congolaise du Haut-Uele( NSCC)par le biais de son Coordonnateur Jean-Pierre Toni MBIKWA, invite le gouvernement provincial à respecter ses engagements vis-à-vis de la population, surtout dans son volet infrastructures routières, faute de quoi, la population va se prendre en charge.

Jean-Pierre Toni MBIKWA l’a fait savoir dans une interview accordée à la rédaction de ueleinfo24.info ce lundi 28 octobre 2024.

Cet acteur de la société civile se dit consterner de la façon dont la province du Haut-Uele est entrain de stagner et rappelle au gouvernement provincial que la population est entrain de souffrir et qu’il est temps pour qu’il prenne ses responsabilités, si non cette même population qui l’a fait conscience va se prendre en charge pour remettre les pendules à l’heure.

Cependant, il appui l’ultimatum de deux semaines donné par la Société Civile du peuple Congolais, celui de demander au Gouvernement provincial de reprendre sans condition les travaux de la suppression des bourbiers sur tous les axes routiers et ajoute que la société civile du peuple Congolais a parfaitement raison car rien ne marche dans le Haut-Uele, la province est par terre. Les routes sont dans un état de délabrement très avancé et la population se pose la question de savoir, à quoi sert l’argent de péage route, de la redevance minière…

Aujourd’hui, la population ne sait plus à quel sait se vouer pourtant elle avait fait confiance à ce gouvernement. Nous pension que ce gouvernement sera meilleur que les précédents et pourtant, c’est plutôt le contraire. Nous ne sommes pas contre l’asphalte, d’ailleurs la population est contente, mais ce qui est vrai, l’asphalte de la ville d’isiro, n’est pas une priorité. Ce qui est plus important pour le moment, c’est le désenclavement des voies de communication. Aujourd’hui, les produits de première nécessité ont pris de l’ascenseur, les boutiques sont quasiment vide et la population est dans une souffrance qui ne dit pas son nom. Une poche de ciment qui se vendait à 35000fc aujourd’hui c’est à 75000fc même 80000fc. Un verre du sucre qui se vendait à 300fc aujourd’hui, c’est à 1000fc. Maintenant où va la province? Est-ce que le gouvernement provincial est réelement au courant de la souffrance qu’il inflige à la population ? “, s’est interrogé cet acteur de la société civile

Pour ce faire, il invite le gouvernement provincial à respecter ses engagements et à l’Assemblée provinciale de jouer pleinement son rôle, elle n’est pas une caisse de résonance du gouvernement provincial, elle doit se démarquer des autres Assemblés provinciales.

Rédaction


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