Le Parti politique Ensemble pour la République, Coordination Provinciale du Haut-Uele, dresse un bilan sombre depuis l’avènement du Gouverneur BAKOMITO à la tête de la province du Haut-Uele et parle même d’un recul de plus de 1000 pas en terme de développement.
Dans une déclaration faite ce jeudi 21 novembre 2024, ce parti politique cher à Moïse KATUMBI par le biais de son Coordonnateur provincial, Jean-Louis BANGOBEA SIKU indique que, la population vit dans une misère imprescriptible ; pas d’eau, pas de courant, hausse de prix des biens dans le marché, pas d’emploi, insolvabilité de quelques compatriotes qui travaillent dans les services étatiques et surtout, le Haut-Uele n’a plus de route.
Pour lui, tout est devenu lac. Le Haut-Uele s’est transformé à une province-lac où tout le monde est obligé à faire la nage dans la boue et le flac d’eau s’il veut emprunter n’importe quelle route.
Tout en invitant le gouvernement provincial au travail en dépit de quoi, la population du Haut-Uele lui demandera de rendre son tablier comme Gouverneur de province, Jean-Louis BANGOBEA SIKU rassure la population que, la Coordination Provinciale de Ensemble pour la République dans le Haut-Uele ne ménagera aucun effort pour défendre l’intérêt général comme le fait proprement son président Moïse KATUMBI.
En abordant la question relative au changement de la Constitution, Jean-Louis BANGOBEA confirme que son parti politique Ensemble pour la République Coordination du Haut-Uele annonce dès ce jeudi 21 novembre 2024, une campagne de sensibilisation générale de la population du Haut-Uele afin de s’opposer de manière très systématique à ce projet qu’il qualifie familio-Tshisekediste visant à s’accrocher au pouvoir en vue d’asservir toute une nation et tout un peuple. Il ajoute que son parti rassure au Président Tshisekedi que le peuple congolais ne va plus se laisser prendre par une intimidation visant à restreindre les libertés d’expression d’opinion ou d’association telles que mentionnées dans la Constitution.
Le représentant de Moïse Katumbi dans le Haut-Uele certifie que, depuis l’avènement du président Tshisekedi à la tête de notre pays, la République est entrée en ruine, elle est vouée au fantôme et à la disparition. On se permet précise-t-il de manipuler cette Constitution dont la compréhension échappe au bistrot des jouisseurs, cela dans la seule finalité de ne pas faire quitter Monsieur Tshisekedi ce fauteuil présidentiel acquis dans le mépris total de la volonté générale et dans une série de fraude électorale en répétition depuis les ombrines électorales de 2018, jusqu’à sa maturité de 2023. Conscient de la fin d’ambiance dans un avenir proche dans la gestion de la chose publique, où Monsieur Tshisekedi et sont parti UDPS sont les seuls grands bénéficiaires du lait coulant au robinet du contribuable congolais, lequel congolais à qui on n’a donné ni eau, ni route, ni emploi, ni structure adéquate de soins, ni repas, ni monnaie efficace et dont une partie du territoire est prise en otage sous la barbe impuissante, complaisante du pouvoir de Kinshasa, veulent aujourd’hui s’éterniser au pouvoir en changeant cette Constitution qu’ils ont eux-mêmes qualifié dans un passé récent d’une meilleure Constitution et dont certains de nos compatriotes en ont payé le prix en sacrifiant leur vie. En titre illustratif, Rossy Tshimanga, Thérèse Kapalata, le fils de Jean Marc Kambund(pendu) qui, combattant dans l’opposition dont l’UDPS faisait partie des grands ténors, pour dire non au troisième mandat du président honoraire Joseph KABILA.
Jean-Louis BANGOBEA note que, c’est sidérant, stupéfiant et paradoxal de constater que c’est sur cette même Constitution qu’ils qualifient tantôt des étrangers, tantôt des belligérants qu’ils se réfèrent malheureusement toujours lorsqu’ils veulent signer des ordonnances, des arrêtés, lorsqu’ils veulent initier une soi-disante réforme, etc. N’est-ce pas là une preuve éloquente du vide épistémologique dans le combat que l’ont veut soi-même engagé ?
Par ailleurs, cette Coordination rappelle au Président Tshisekedi que c’est sur cette même Constitution qu’il avait posé ses mains lorsqu’il prêtait son serment de prise de fonction comme président de la République. Il avait juré devant Dieu et devant la nation de pouvoir la respecter.
” Lui et nous avons tous ses vidéos dans nos téléphones. Nous aurons été contants si la cible du combat du président Tshisekedi était d’améliorer la condition sociale du peuple congolais, de guérir notre justice qui lui-même a rendu malade, de restaurer l’autorité de l’État sur toute l’étendue de la République, de créer les emplois, de construire des routes, hôpitaux et autres, de minimiser les voyages incessants dans les pays des Étrangers, de stopper la dépréciation de notre monnaie nationale, qui donnent l’impression comme si nous étions dans un état en faillite, une République des premières pierres de construction, une République des criminels économiques qui font saigner de la Caisse de l’État, une République des promesses et des actions irréalisables, une République où les premiers ennemis du pouvoir sont ceux qui osent dire non sur la derive dictatoriale qui tant à s’instaurer. C’est dommage “, a laissé entendre Jean-Louis BANGOBEA SIKU
Pour ce faire, il invite les frères et sœurs du Haut-Uele à ne plus se laisser prendre par les flatteries des oiseaux de mauvais augure qui sont déjà là afin de préparer la route pour l’arrivée du président Tshisekedi et dont le refrain de leur chanson de positionnement politique se résume soit dans le slogan creux du peuple d’abord, soit dans Fatshi Béton qui va s’arc-boute sur l’euthanasitisation de la conscience collective en vue de modifier la Constitution et s’éterniser au pouvoir.
” Chers fils et filles du Haut-Uele, bravons la peur, Unisons-nous comme un seul homme pour défendre la patrie en péril et disons non et non au changement de la Constitution. N’ayez pas peur de dire au Président Tshisekedi votre grand NON sur le changement de la Constitution, il est notre président, s’il a les sens d’ecoute, il va vous écouter. 2028, on ne change pas la Constitution mais on change le Président Tshisekedi, la Constitution nous l’oblige “, a conclu Jean-Louis BANGOBEA
Rédaction.