Les Journalistes du monde entier célèbrent ce 3 mai , le 30ième anniversaire de la journée internationale de la liberté de Presse.
En territoire de Watsa , dans la province du Haut-Uele , au Nord-est de la République Démocratique du Congo , cette journée a été immortalisée par une conférence-débat afin d’ échanger sur ” le rôle et défis de la presse dans une zone minière ” . Cette grande activité s’est déroulée dans la salle polyvalente de Durba en présence d’une foule immense composée de toutes les couches de populations de Watsa.
Pour Caleb BODIO , Journaliste et Directeur Général de www.pressecongo.com , un média en ligne influant en territoire de Watsa et dans la province du Haut-Uele , cette journée marque un droit des journalistes à l’égard de la communauté dans laquelle ils vivent.
À en croire ce chevalier de Plume communément appelé ” Guerrier ” , la sécurité du journaliste joue un rôle capital dans l’exercice de ses fonctions. C’est ainsi qu’ il dénonce les intimidations et les menaces dont sont souvent victimes les journalistes par les personnes tierces .
” Le Journaliste est un acteur influant de développement d’une entité , son arme est son micro ou son clavier qui lui sert d’instrument pour servir sa communauté . Celui-ci n’est pas toujours destiné à recueillir les impressions , mais aussi dénoncer les anti-valeurs , prôner la paix , la cohabitation pacifique , sensibiliser sur le respect des droits humains, etc à travers ses émissions . Le journaliste est une voix qui crie au désert , il est au milieu du village et consacre sa vie entière pour servir toute une nation, il est aussi éducateur de masse. ” a démontré Caleb BODIO
Avant de renchérir :
” À ce jour qui marque la journée de la liberté de Presse , Je dis Halte aux intimidations et menaces dont sont souvent victimes les journalistes en territoire de Watsa et dans Haut-Uele en général par les politiciens , certaines autorités politiques et coutumières après l’exercice de leur fonction . Le journaliste n’est pas une bête à abattre , ni un acolyte d’un camp pour travailler selon ses recommandations , il est régi par la déontologie et éthique journalistiques , et travaille en harmonie avec la ligne éditoriale de son organe de presse, à la lumière des lois du pays. Le Journaliste doit se sentir libre d’exercer ses fonctions sans une quelconque entrave”.
Caleb BODIO a interpellé en outre ceux qui pensent utiliser leur pouvoir ou force pour menacer le journaliste après avoir dit la vérité. Pour lui, les canaux légaux sont bien définis pour saisir la partie qu’on accuse si on se sent lésé que de se faire justice .
Celui qu’on appelle affectueusement ” Guerrier” invite les Journalistes de sa province et du territoire de Watsa à bosser dur pour booster le développement du milieu . Il a appelé ses confrères à se tenir main dans la main dans l’exercice de ce métier noble et à éviter le clientélisme , le fanatisme et le populisme pour ne pas tomber dans le délit de Presse.
Il faut signaler que le 3 mai a été proclamé Journée mondiale de la liberté de la presse par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, suivant la recommandation adoptée lors de la vingt-sixième session de la Conférence générale de l’UNESCO en 1991. Ce fut également une réponse à l’appel de journalistes africains qui, en 1991, ont proclamé la Déclaration de Windhoek sur le pluralisme et l’indépendance des médias.
Rappelons que Reporters Sans Frontières (RSF) a publié ce mercredi la 21e édition du Classement mondial de la liberté de la presse. La RDC est placée à 124e position sur 180. Elle gagne une place par rapport au rang de l’année dernière. RSF évoque particulièrement une situation générale marquée par l’activisme du M23.
Rédaction