Consterné par l’effondrement du pont NZORO jeté sur la RN26, Jean-Pierre SESENGE, Président Provincial de la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises Congolaises(COPEMECO) et de l’Association des Transporteurs du Haut-Uele estime que, cet incident causé par le non respect de tonnage pourra avoir des conséquences énormes sur l’économie régionale et automatiquement ça va entraver les échanges commerciaux.
Dans un entretien exclusif accordé à la rédaction de ueleinfo24.info ce vendredi 14 février 2025, Jean-Pierre SESENGE confirme que, ce pont constituait un axe stratégique reliant les deux Territoires de Faradje et Watsa mais aussi d’autres entités, car il facilitait le passage des personnes et de leurs biens. Son effondrement est un coup dure pour l’économie de la province.
Cependant, invite le Gouvernement provincial en attendant la réhabilitation de ce pont, de trouver le plus rapidement possible une solution palliative pour faciliter la libre circulation des personnes et de leurs marchandises sur ce tronçon pour éviter que la province soit enclavée avec comme conséquence, la montée sans précédent des produits sur le marché.
Tout en demandant aux opérateurs économiques de ne pas profiter de cette occasion pour augmenter les prix sur le marché, le patron de la COPEMECO plaide aussi auprès des autorités provinciales pour l’arrestation sans conditions des agents de l’État ayant facilité le passage de ce camion semi Remis remorque, afin qu’ils répondent de leurs actes devant la justice car pour prévenir ce danger, le gouverneur avait déjà pris une mesure interdisant formellement la circulation sur l’ensembe du réseau routier du Haut-Uele des camions remorques étant donné que la plupart des ponts sont devenus vétustes et ont ont été conçus pour supporter des petits tonnages à l’époque coloniale.
Ayant resté la seule voie pour approvisionner la ville d’isiro après l’effondrement des ponts Bomokandi(RN26, Territoire de Watsa) effondré le 15 septembre 2023 de suite du non respect toujours de tonnage et Embo(RN 25) au Nord-Est de la RDC effondré en décembre l’année dernière de suite de son état de délabrement très avancé, Jean-Pierre SESENGE craint le risque de voir la ville d’isiro d’être coupée totalement de ses Territoires et des autres entités fautes de ces infrastructures (ponts), d’où son appel pathétique auprès du Gouvernement central et provincial pour que des solutions durables soient rapidement trouvées.
Concernant le pont jeté sur la rivière BOMOKANDI, au-delà du passage donné pour les motos, Jean-Pierre SESENGE plaide aussi auprès de l’Office des Routes de réfléchir comment élargir ce même passage pour faciliter aussi aux triporteurs de passer. Comme ça le passage des marchandises sera rapide et que ça soit gratuitement comme pour les motos deux roues.
Par ailleurs, il insiste sur le caractère gratuit du passage de ces triporteurs car selon lui, la traversée sur le bac est de plus en plus chère aussi la rivière est entrain de tarir ce qui donne de la peine pour les véhicules de traverser vite.
” Avec le passage des triporteurs comme ils ont fait pour les motos en attendant le début de la réhabilitation de ce pont, je crois que ça permettra à ce que la ville d’isiro ne soit pas coupée des marchandises. Que ça ne soit pas une occasion pour ceux là de transformer cet endroit à un poste de péage. Nous voulons que les triporteurs passent aussi gratuitement. Que ces spécialistes voient dans quelle mesure ils peuvent créer une issue pour le passage de ces triporteurs “, a fait savoir Jean-Pierre SESENGE
Rédaction ueleinfo24.info