La Fédération des Entreprises du Congo, FEC en sigle par le biais de son président provincial du Haut-Uele, Cyrille Ekolo Moke vient d’annoncer la rupture du protocole d’accord relatif à la taxe spéciale conventionnelle leur liant avec le Gouvernement provincial et demande aux opérateurs économiques de ne plus payer les taxes relatives à la DGRHU.
Annonce faite au cours une conférence de presse qu’il vient de présider ce lundi 10 juillet 2023 devant la presse isiroise.
Le patron de la chambre de commerce du Haut-Uele rappel que depuis sa prise de fonction en mai 2021, sa structure avait jugé opportun de tisser d’excellentes relations et un bon partenariat avec les pouvoirs publics, notamment le Gouvernement Provincial afin d’espérer son implication dans l’allègement tant soi peu des difficultés multiformes auxquelles sont confrontées les hommes d’affaires en particulier et la population du Haut-Uele en général.
La FEC, consciente des défis d’émergence de sa jeune Province incitant la recherche des investisseurs sérieux, gage d’un développement économique sûr ; le Conseil Provincial de la FEC/Haut-Uele n’a jamais été spectateur d’où, son imperturbable philosophie d’accompagnement et d’appui aux actions du développement de l’Exécutif Provincial en mettant à sa disposition sa modeste expérience, son expertise et de considerable moyen financier généré par la taxe spéciale conventionnelle afin de lui permettre de procéder aisément à sa politique et de mettre en confiance le secteur privé du Haut-Uele dans le cadre de l’amélioration endogène du climat des affaires (Ex: Introduction de la DGRPO à Kibali Gold Mines, Création de poste de BOH), a fait savoir Cyrille Ekolo Moke.
Pour lui, c’est après une longue période et d’analyse objective de la nature de collaboration avec l’exécutif provincial ce quatre dernières années ; la Fédération se retrouve marginaliser avec impression d’être un tapis sur lequel on marche afin d’atteindre des objectifs mercantiles derrière son dos.
Cyrille Ekolo confirme que cet incontournable réalité qui rend la vie dure aux opérateurs économiques se justifie entre autres par :
– L’Absence de répartition équitable des marchés publics avec conséquence immédiate, la discrimination aux appels d’offres ;
– Violation permanente du protocole d’accord relatif à la taxe spéciale conventionnelle caractérisée par :
. Le refus de mettre sur pied la commission mixte-paritaire, organe chargé de suivi de l’évaluation et de contrôle de fonds réalisé ainsi que les projets à financer ;
. Une opacité révoltante dans la gestion des fonds depuis sa signature drainant derrière elle, des équations à multiples inconnues dont, les recettes réalisées, le numéro de compte bancaire où elles ont logées ainsi que les travaux Financés;
. Une interprétation erronée de certains actes entraînant des redressements acharnés et autres pénalités dans le chef des assujettis ;
. Le non-respect de taux fixé par la convention et ses modalités de recouvrement ;
. Une irrégularité frustrante dans les opérations des rétrocessions des quotités de la fédération lesquelles souffrent d’aucune base de calcul et de périodicité de réalisation.
” Face à ce défi nous imposer par l’Exécutif Provincial, la FEC s’est approchée en mainte-reprise de son Excellence monsieur le Gouverneur et parfois de son ministre des Finances à travers plusieurs correspondances en vue de trouver des solutions consensuelles”, précise-t-il
Et d’ajouter
” Toutes ces démarches n’ont reçu aucune suite rassurante de la part de l’Exécutif aux sues et aux vues de l’Assemblée Provinciale, première institution de la Province sur qui la FEC a beaucoup misé pour un dénouement pacifique du dossier”, renseigne Cyrille Ekolo Moke
Compte-tenu de ce qui précède note Cyrille Ekolo, la FEC était condamnée à se prendre en charge d’où la disposition de résilier ce protocole d’accord et demande pour ce faire aux opérateurs économiques de ne plus payer ces taxes relatives à la DGRHU.
Dieu-merci Betima