Le chef de Groupement de Dungu, Gbiahidi Nyagbadali Marc appel les membres du consortium des ONG des Droits de l’homme ainsi que le CFIDH/D à faire preuve de professionnalisme, de la maturité et d’éviter toute ingérence dans les affaires coutumières auxquelles elles n’ont ni qualité, ni intérêt, moins encore la compétence.
Il s’est exprimé ainsi, en réaction des propos tenus par le Centre d’Information Internationale en Droits Humains le 29 février dernier, selon lesquels, des graves violations de la loi fixant le statut des chefs coutumiers ont été commises par la CENI dans la cooptation des Messieurs Constant Langagbe Mbatanadu et Janvier Mambo Bhato, respectivement de la chefferie Wando Territoire de Dungu et Mondo-Misa dans le Territoire de Faradje à l’Assemblée Provinciale du Haut–Uele.
Pour le chef de Groupement de Dungu, le chef de la chefferie Wando, sa Majesté Constant Lungagbe Mbatanadu est bel et bien identifié dans l’arbre généalogique de la famille régnante de la chefferie et à cet effet, il a pleinement droit d’être reconnu comme chef coutumier de cette entité dont il tient la tête, il y a 29 ans durant sans une quelconque contestation.
Par ailleurs, il confirme n’avoir jamais mandaté une personne desdites organisations citoyennes afin de parler à son nom dans les dossiers qui concernent sa famille. Le faire ainsi explique t-il, traduit l’intention nuisible dans le chef des membres de ces organisations qui cherchent à semer le germe de la haine et de la division au sein de la famille Wando de la chefferie Wando pour la déstabiliser.
Il ajoute que, la loi N°15/015 du 25 Août 2015 fixant le Statut des chefs coutumiers dispose à son article 6 point 3 que l’intronisation des chefs coutumiers est faite conformément à la coutume locale. De ce point de vue, le chef Gbiahidi Nyagbadali Marc note que les propos des membres du consortium que ceux de CFIDH/D traduisent l’ignorance et la non maîtrise de leur part de la coutume locale de la chefferie Wando, car en effet, il n’y a jamais eu des contestations de sa Majesté Constant Lungagbe aussi bien par les membres de la famille régnante que par la population de la chefferie Wando ni par lui-même le chef de Groupement de Dungu dont ils ont abusivement fait référence dans leurs différentes déclarations.
” En ce qui concerne la cooptation des chefs coutumiers, je note qu’elle est soumise à trois phases dont la présélection, la désignation et la cooptation proprement dite, conformément aux articles 154 à 157 de la loi N°17/013 du 24 décembre 2017 modifiant et complétant la loi N°06/006 du 09 mars 2006 portant organisation des élections Présidentielles, Législatives, Provinciales, Urbaines, Municipales et locales telles que modifiée et complétée en ce jour. Ces trois phases ont été observées “, declare le chef de Groupement de Dungu
Et d’ajouter
” De tout ce qui précède, je tiens à attirer l’attention de l’opinion tant nationale que provinciale et particulièrement les soit disant Structures Citoyennes, que ces déclarations dénuées de tout fondement sont les combines voire les mensonges grossiers des pêcheurs en eau trouble et des officines politiques qui du reste en perte de vitesse qui veulent à tout prix se faire une santé politique et tirer profit d’une division des filles et fils de la chefferie Wando en particulier, du Territoire de Dungu et de la Province du Haut-Uele en général. C’est ici, l’occasion pour moi d’appeler tous les fils et filles de la chefferie Wando, du Territoire de Dungu et de la Province du Haut-Uele à la vigilance, à resserrer leurs liens et à ne pas céder à des manipulations politiciennes”, conclut- t-il
Dieu-merci Betima