Le Président du Conseil d’Administration de l’Institut Supérieure Technologique d’Isiro, ISTI en sigle, vient de confirmer que son institution est en voie de la création d’un centre de Recherche Agronomique à Isiro.
Confirmation faite le samedi 02 mars 2024, dans une interview accordée à la presse locale, après la cérémonie de collation des grades académiques 2022-2023.
En effet, le Professeur Ordinaire Raphaël-Marie Masoki précise que, grâce à la recommandation du Ministre Muhindo Nzangi, il a pu prendre contact avec le Ministère de l’Agriculture et l’Institut International de l’Agriculture Tropicale et une convention de partenariat avec l’Institut National pour l’Étude et la Recherche Agronomique, INERA en abrégé a été signée. À travers ce partenariat, ça leur permet d’être accompagné par l’INERA pour tout ce qui a train aux cultures mais aussi à l’élevage.
Par ailleurs, le promoteur de l’ISTI confirme que L’Institut Technique Agricole ITA, en sigle leur a concrètement accompagné pour rediger un vaste projet qui est ambitieux, c’est celui de créer un centre de Recherche Agronomique à Isiro.
” C’est un peu l’équivalent de l’INERA, mais c’est en mignature. À kinkole, Dieu aidant, grâce au fonds du Gouvernement National, nous pourrons construire un centre de recherche où nous allons non seulement former les chercheurs à Kalambu à Bukavu mais aussi qui vont apprendre à produire des rejets, des boutures pour donner ça aux Agriculteurs Multiplicateurs. C’est vraiment pour lutter contre l’insécurité alimentaire. C’est un projet phare, parce-que vous savez dans l’ex Oriental, ce n’est qu’à la Tshopo où on a un centre de recherche Agronomique, en Ituri, c’est fermé, dans l’équateur il n’y a rien, à Bambesa ,l’Inera éprouvé des difficultés de fonctionnement. Donc, si on a ça dans le Haut-Uele, on va couvrir au moins 7 à 8 provinces”, explique le professeur Ordinaire Raphaël-Marie
A la question de savoir pourquoi la collation des grades académiques est intervenue en retard de deux mois comparativement aux institutions soeurs, le promoteur de l’ISTI la justifie pour deux raisons : l’exigence de faire venir les enseignants compétents des filières techniques en tenant compte de leurs agendas difficilement maîtrisables et le processus électoral qui aura pesé négativement sur la planification de départ.
Créé le 1er septembre 2018 à Isiro, l’ISTI a ouvert sa première année académique une année plus tard, soit le 11 novembre 2019. Il est détenteur de l’Arrêté ministériel du 15 janvier 2021 pourtant autorisation de fonctionnement sous la signature du ministre Thomas Luhaka Losendjola.
Pour le Professeur Ordinaire Raphaël-Marie Masoki, si avec l’ancien système, l’ISTI a décerné pour l’année académique 2021-2022, 26 diplômes de graduat dans les disciplines suivantes : Bâtiments et Traveaux Publics(6), Coupe et Couture (6), Gestion hôtelière et protocolaire (5) et Agrovétérinaire (9), aujourd’hui, l’ISTI se félicite de présenter au public 26 premiers lauréats du Système LMD en un temps record grâce au concours de tous.
Ces lauréats se répartissent comme suit : Architecture, Bâtiments et Travaux Publics, Génie minier, Techniques des Services Hôteliers et assimilés, Techniques d’habillement et Modélisme.
Cependant, le patron de l’ISTI ajoute que les axes prioritaires de la Gouvernance de son institution se déclinent comme suit pour l’année académique 2023-2024:
1. Le lancement effectif de la Mention Génie mécatronique;
2. L’achèvement des travaux de réhabilitation et de construction ;
3. L’équipement des ateliers et laboratoires;
4. La construction du centre de Recherche Agronomique;
5. L’octroi des bourses de Master et de stages;
Par ailleurs, le Professeur ordinaire Raphaël-Marie Masoki, lance un vibrant appel aux personnes de bonne volonté à investir résolument dans une ressource universelle et impérissable qui constitue l’une des clés du développement en l’occurrence l’intelligence.
” Investissons dans le savoir pour mieux comprendre, gérer nos ressources et anticiper. Autrement, en dépit de nos potentialités, nous risquons de préparer le lit de la servitude en devenant engrangers dans notre milieu de vie, car nous n’aurons pas maîtrisé la technologie. L’avenir de notre pays se joue essentiellement sur le terrain de la promotion des métiers. L’État, la société et le secteur privé ont une responsabilité engagée pour relever ce défi. En attendant, envoyez-nous les étudiants pour une formation de qualité à l’ISTI : Ensemble, c’est possible ! “, conclut le professeur ordinaire Raphaël-Marie Masoki
Dieu-merci Betima