L’hystérie est à son comble dans le camp du candidat gouverneur Constant Lungagbe qui tire à boulet rouge sur tout ce qui bouge à l’approche de la tenue des élections des Gouverneurs cet vice-gouverneurs ce 29 avril 2024.
Dans un récent article publié par une presse à sa solde, des graves allégations font état d’une supposée alliance entre les candidats au même poste, Christophe Baseane Nangaa et Jean Bakomito Gambu. Le recit du confrère présente ces deux personnalités politiques comme étant des «affairistes » qui se seraient alliés dans le seul but de servir leurs «intérêts familiaux »; entendu qu’ils auraient de liens de sang.
Hier , ce même laboratoire à mensonges et de manipulation de masse, tenait les propos xénophobes et tribalo-ethniques à l’égard du candidat Gouverneur Jean Bakomito. Il est curieux de lire cette même presse en quête permanente du sensationnel, se contredire à ce jour pour établir un lien familial entre ses challengers.
Cependant, une analyse plus approfondie révèle des éléments qui contredisent ces affirmations. Il est crucial de dissiper les malentendus et de clarifier la situation pour éviter toute diffamation injustifiée à l’égard de ces deux personnalités politiques.
Premièrement, il est important de noter que même s’il existe des liens familiaux entre Christophe Baseane Nangaa et Jean Bakomito Gambu, ils ne devraient pas automatiquement être interprétés comme une base pour une alliance «affairiste». Les relations familiales possibles ne doivent pas être utilisées pour discréditer les intentions politiques des individus. Les alliances peuvent également être basées sur des valeurs communes et des objectifs partagés pour le bien commun.
De plus, l’article mentionne un rapprochement entre les deux candidats pour sauvegarder leurs intérêts économiques «familiaux»dans la province. Cependant, il est légitime pour les candidats de protéger les intérêts de leur province et de leurs concitoyens sans que cela ne soit assimilé à une alliance affairiste. La défense des intérêts locaux ne devrait pas être dénigrée, mais plutôt encouragée pour promouvoir le développement régional.
En outre, la critique selon laquelle la politique devrait être basée sur des projets plutôt que des accords en coulisses est valable. En effet, il est injuste d’impliquer Christophe Baseane Nangaa et Jean Bakomito Gambu dans des accords d’arrière-salle sans preuves tangibles. Les deux candidats méritent d’être jugés sur la base de leurs actions et de leurs projets politiques, et non sur des spéculations des manœuvres suspectes infondées.
Enfin, il est essentiel de souligner que la transparence des actions et la clarté des projets sont des valeurs essentielles en politique. Toutefois, il est nécessaire de respecter l’intégrité de Jean Bakomito Gambu et Christophe Baseane Nangaa en l’absence de preuves de malversation ou de machination familiale. Les deux candidats méritent d’être jugés sur leurs mérites et leurs actions politiques, et non sur des suppositions infondées.
Il est impératif de faire preuve de prudence et de ne pas sauter aux conclusions hâtives ; celà épargnera de verser dans les jugements précipités basés sur des conjectures et encouragera un débat politique constructif basé sur des faits et des idées.
Cette stratégie moyenâgeuse que pratique le camp Lungagbe Mbatanadu pour espérer désespérément accéder au pouvoir, va à l’encontre des principes démocratiques. Ce même camp a milité par ses messes noires pour la disqualification de Jean Bakomito à la course au Gouvernorat en se servant de béquille aux erreurs connues, et récemment corrigées par la cour constitutionnelle .
Il faut bien le souligner qu’à cette période qui tend vers la campagne électorale des candidats sénateurs et gouverneurs de Province, la CENI, par son communiqué de Presse de ce 23 Avril interdit à tout candidat de tenir des propos injurieux ou diffamatoires, tenir des propos susceptibles d’inciter au mépris envers les tiers, à la haine, au racisme, au tribalisme ou à tout autre fait répréhensible par les lois de la République, inciter quiconque à commettre des actes à nature à entraîner les violences, des menaces ou priver d’autres personnes de l’exercice de leurs droits ou libertés constitutionnellement garantis.
Rédaction