Il a formulé cette recommandation au cours de l’atelier organisé à Isiro chef-lieu de la Province du Haut-Uele le mardi 04 juin dernier par le Mouvement Citoyen Congolais Pona Congo sous le thème : “63 ANS APRÈS L’INDÉPENDANCE DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, COMMENT BÂTIR UN PAYS PLUS BEAU QU’AVANT DANS L’UNITÉ AVEC LA PARTICIPATION DE TOUS”.
Selon ce jeune économiste et Assistant à l’Université de l’Uele, l’économie du Haut-Uele peine à se développer à cause des défis qui bloquent son épanouissement. Il s’agit entre autres, la désarticulation de l’économie ( dans tous les secteurs : primaire, secondaire, tertiaire, voir l’innovation), l’économie tournée vers l’extérieur (extravertie), l’inflation, le chômage, l’insécurité, l’absence de la politique cohérente de la création de l’emploi, la multiplicité des centres d’ordonnancement ( avec autant des taxes) étouffant ainsi le développement des PME et qui entraîne ainsi la tracasserie administrative. Du coup,l’avenir devient incertain.
Il ajoute que, devant des enjeux caractérisés par la fragilité de l’administration fiscale, le non respect des textes légaux relatifs aux finances publiques, l’absence de la mise en place d’une politique économique cohérente et l’immixtion des politiques dans le secteur de l’économie, l’absence des infrastructures adéquates pour écouler les produits, il est très difficile voir impossible d’atteindre la croissance économique soutenue.
Ce qu’il faut savoir, c’est que la celle période pendant laquelle le Haut-Uele a connu le boum économique c’était entre 1973-1974 à cause effectivement de la production de l’or verre (café). Depuis lors, l’économie du Haut-Uele s’est effondrée, a-t-il renchérit.
Cependant, pour palier à tous ces maux, l’Assistant Chadrack ATIGADA recommande à tous les acteurs impliqués dans le secteur économique ( l’Etat, les économistes, les entrepreneurs, les agriculteurs, etc,) de mettre en application la théorie de la croissance économique endogène ( utilisation de tous les facteurs de production : travail, terre et capital humain surtout) pour relancer l’économie locale à travers notamment le secteur agricole (agriculture). Par ailleurs, il recommande l’applicabilité, dans la mesure du possible, le carré magique de Nicolas Kaldor qui regorge les objectifs de la politique économique ( la croissance économique continue, le plein emploi, la stabilité des prix, l’équilibre de la balance des paiements et la réduction des inégalités sociales) pour afin retrouver la santé économique de la contrée et rehausser le bien-être des citoyens.
Dieu-merci Betima