L’affaire remonte depuis plus de six mois. Cependant, la goutte qui a fait déborder les vases est récemment tombée contre toute attente.
Internationaliste et Professeur des Universités en RDC dont l’Université de Kisangani, Prosper Nobirabo est victime d’un scandale désagréablement posé par son bailleur, l’honorable Apaka, pour ne pas le citer. Alors locateur, Nobirabo a été privé de ses droits, pendant un bon temps.
Un bras de fer inquiétant s’est ouvert et la justice va s’inviter au plateau. Saisi, le tribunal de grande instance (TGI) rendra une décision jugée inique, car n’étant pas émise ni après procès ni n’importe quelle confrontation des parties impliquées. Malgré l’appel
Un déguerpissement forcé et injuste
D’après nos informations bien fournées, un monsieur Swedi, qui serait le fils biologique du greffier principal de la Cour d’Appel de la Tshopo, qui va se présenter au domicile du professeur Nobirabo sans aucun document notamment une mise en demeure (sommation) conformément à la note circulaire nº001 du 26 août 2009 de l’ancien procureur Kabange Numbi qui interdit même au magistrat de faire de réquisition sur le déguerpissement.
En effet, Monsieur Swedi, qui va se présenter chez le professeur avait déjà trouvé une moto Guzzi qui devait servir pour transporter les effets du professeur vers son nouveau domicile. C’est à ce moment que Monsieur Swedi du greffe du tribunal de grande Instance de la tshopo, accompagné par une foule nombreuse de près de 30 personnes entre dans la maison du professeur pour sortir brutalement tous les effets de ce dernier et pendant ce temps le professeur était attendu dans un jury à la faculté de droit de l’Université de Kisangani.
Entre-temps Monsieur Swedi accompagné d’un Monsieur, tous sans aucun document (la sommation) vont exiger au professeur de payer sur place 100 dollars. Sinon ils allaient séquestrer les biens du professeur notamment le groupe électrogène et le congélateur, la toge du professeur, etc. Toutes ces menaces ont été proférées en présence des témoins. Ils vont décider de rester chez le professeur pour attendre ladite somme. C’est ainsi que le professeur était informé de cette menace, il va envoyer les 100 dollars pour payer les deux messieurs (Swedi et son complice).
Apparemment instrumentalisés par les avocats de sieur Apaka.
Pendant que le professeur était déjà au jury, il sera informé que Monsieur Swedi avait exigé au moins 100 dollars sinon ils allaient saisir tous les biens susmentionnés du professeur. C’est sous cette menace que le professeur va envoyer les 100 dollars pour se libérer de ses “visiteurs” indésirables. Aussitôt leur sale besogne terminée, Monsieur Swedi va se permettre de filmer la scène, les quelques heures après, il va balancer la vidéo sur les réseaux sociaux alors que la moto Guzzi était entrain de transporter les effets du professeur pour son nouveau domicile.
Le dégât a laissé une ardoise salée : ordinateur du professeur emporté avec tous les documents et les manuscrits de ses futures publications, une somme d’argent équivalent de plus de 2.000 dollars emportés et autres biens de valeur. Par mesure de précaution, le professeur va saisir son chef hiérarchique le greffier divisionnaire pour se plaindre mais ce dernier est resté impuissant devant cet acte ignoble dont le professeur est victime demandant au professeur d’aller voir le greffier principal à la Cour appel qui, à la dernière nouvelle, serait le père biologique de Monsieur Swedi. Et le greffier principal va verbalement menacer le professeur.
Malgré plusieurs démarches auprès des chefs hiérarchiques de Monsieur Swedi, notamment le greffier divisionnaire et le greffier principal qui serait apparemment le père biologique de Monsieur Swedi, rien n’est fait pour sanctionner ce comportement qui souille la justice congolaise.
Rédaction.