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Le Gouverneur  de la Province du Haut-Uele, Christophe  Baseane Nangaa a dépêché dimanche 17 septembre 2023, le Ministre Provincial des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction (ITPR), Norbert Mandana Bambenongama, accompagné du Directeur Provincial de l’Office des Routes,  du Chef d’Antenne du Bureau Technique de Contrôle et du Directeur Général de la Régie Provinciale des Travaux publics du Haut-Uele pour faire l’état de lieux de la route alternative RPP426 axe Isiro-Rungu-PK21 Niangara, après le recent effondrement du pont Bomokandi sur la RN 26.

Ceci conformément à la réunion technique convoquée le samedi 16 septembre dernier par le patron de l’Exécutif Provincial en vue d’évaluer la situation autour des ponts Bomokandi, Gada Nokododa… afin d’envisager une issue favorable.

“L’Autorité provinciale, son Excellence Monsieur le Gouverneur de Province (ndlr : Christophe Baseane Nangaa) nous a dépêché, accompagné du directeur provincial de l’Office des Routes, du directeur général de la régie des travaux publics de la province du Haut-Uele et du chef d’Antenne du Bureau Technique de Contrôle pour que nous puissions faire une reconnaissance ou un état de lieux sur cette route alternative de la RN26 comme vous étiez informés que le pont Bomokandi s’est effondré et la circulation est coupée de ce côté.

Nous sommes en train de faire la reconnaissance sur la route alternative, RPP426, ici nous sommes au PK123 à partir d’Isiro et nous sommes sur le pont Gada qui est très dégradé, à part le pont Gada, nous avons constaté aussi au niveau du PK65 d’Isiro toujours sur la même route , qu’il y a aussi le pont RUNGU qui pose   problème et il faudra intervenir pour le renforcer et en plus de ça, il y a deux autres rivières, au niveau de PK50, la rivière Nokokoda, il y a aussi des travaux qu’on pourrait faire et le quatrième pont, c’est celui de la rivière Neberebere, là il y a aussi des travaux qui pourront être faits de façon à ce que cette route alternative puisse aider le chef-lieu de la province et le reste de la contrée en attendant qu’on trouve une solution durable sur le pont Bomokandi qui s’est effondré”, a expliqué le ministre provincial des ITP, Norbert Mandana.

Tout en appellant les opérateurs économiques et les usagers au respect de tonnage (10 tonnes maximum), Norbert Mandana confirme  que tous ces  ponts, sont déjà vétustes et se trouvent dans un état de délabrement très avancé. Il a insisté sur la nécessité de les préserver afin d’éviter  de nouveaux drames comme celui du pont Bomokandi.

Pour le Directeur Provincial de l’Office des Routes,  les deux ponts se trouvant au PK30 et 31,  posent  problème hormis les deux buses qu’il faudra poser, une d’un mètre 50cm et l’autre d’un mètre.

“C’est ici au niveau du pont Gada où il y a eu beaucoup de dégradations, il y a beaucoup d’éléments ou des matériels qui manquent sur l’ensemble du pont. Il y a presque 30 éléments de tablier qui manquent, il y a les mâchoires de fixation qui manquent et puis dans l’ensemble des bois, tout est pourri”, a ajouté Victor Mulowayi de l’Office des Routes.

Après RPP426, la délégation entend faire l’évaluation de la situation du pont Bomokandi afin de produire un rapport global à soumettre à l’Autorité Provinciale en vue de la recherche d’une solution d’abord provisoire et en suite définitive.

Il faut rappeler que l’approche du Gouvernement Provincial est celle d’envisager un remplacement des ponts Dungu, Gada, Rungu, Bomokandi, Arebi, Kibali et Nava datant de l’époque coloniale d’où sa demande auprès du Gouvernement central qui a mis à sa disposition deux ponts métalliques qui permettent à ce jour de lancer les chantiers sur les ponts Nava et Arebi. 

La vétusté des ponts à travers le réseau routier du Haut-Uele a  toujours été au centre des préoccupations du Gouvernement Provincial qui, en dépit de sa décision de maintenir le poids supportable par  ces ponts à 25 tonnes, avait jugé bon de mettre en contribution les chambres de commerce pour la sensibilisation et la conscientisation des usagers à travers un protocole d’accord.

Fort malheureusement, cette initiative avait été torpillée par le conseil provincial de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) qui, de manière unilatérale, avait décrété l’incivisme fiscal entraînant, par voie de conséquence, certains acteurs de la société civile des territoires de Dungu, Niangara, Faradje et Watsa qui ont déclaré la grève générale (ville morte) ayant soldés par la destruction des dispositifs de régulation installés à travers les postes de contrôle et de contribution (péage route) notamment  le pont bascule de Boh (territoire de Faradje).

 Cellule de Communication du Gouvernorat/ Haut-Uele


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