Les anciens membres du cabinet Baseane et ceux des différents ministères provinciaux de son gouvernement menacent de descendre dans la rue le 26 août prochain si rien n’est fait le plutôt possible, pour réclamer le paiement de leurs arriérés de salaires de plus de 20 mois et indemnités de sortie.
Confirmation faîte dans un entretien exclussif accordé à la rédaction de ueleinfo24.info ce mercredi 21 août 2024, par certains des anciens collaborateurs du Gouverneur sorti qui ont requis l’anonymat.
Ils précisent qu’ils se sont décidés de se prendre en charge par plusieurs actions citoyennes, notamment des marches dites pacifiques pour exprimer leur ras-le-bol à partir du lundi 26 août prochain, si rien n’est fait.
En effet, est-il réelement mwana Nzambe ( Est-il réellement le fils de Dieu) ou mwana satana(le fils de Satan ? Aliaka na bato ou bien aliaka ye moko ? ( Il mange avec les gens ou il mange seulement seul)? Voilà des questions qui restent suspendues sur les lèvres de ces vaillants héros qui se sont sacrifiés pour servir la Province avec autant d’abnégation et loyauté, malgré l’ingratitude de l’oncle selon eux, qui a passé la commande de cette chère province à son neveu.
Ils se posent une autre question, si réellement, ce n’était-il pas déshabillé Saint Pierre pour habiller Saint Paul comme dit-on.
Pour eux, le masque est désormais tombé sur le vrai visage de celui qui voulait se faire passer pour un sauveur, or, en réalité, il est plus que son oncle qui avait payé au moins deux mois d’arriérés de salaires à l’équipe sortante qu’il avait trouvé dès son avènement, chose que le qui a porté le masque d’un agneau alors qu’en réalité, il est un loup déguisé.
Cependant, ils se demandent, comment expliquer que le 25 juillet est passé et aujourd’hui nous sommes le 21 août, les membres des cabinets ministériels et du gouverneur ne sont toujours pas payés et malgré la rentrée scolaire, l’homme qui se fait passer pour mwana Nzambe (fils de Dieu), n’a ni chaud ni froid quant à ce.
Pour terminer, ces marginalisés exigent qu’ils soient payés, faute de quoi, le lundi ils seront tous dans la rue pour que justice soit faite.
Qui vivra verra !
Dieu-Merci Betima